21.05.16 – 09.07.16, Triple V, Paris
Melissa Boucher, Victor Man, Blair Thurman, Céline Vaché-Olivieri
Vue de l’exposition / Exhibition view « Monstres et Madones », Triple V, Paris, 2016 Vue de l’exposition / Exhibition view « Monstres et Madones », Triple V, Paris, 2016 Vue de l’exposition / Exhibition view « Monstres et Madones », Triple V, Paris, 2016 Céline Vaché-Olivieri, « Structure portante avec sac », 2016 Transfert sur sac plastique, objet en grès émaillé, cuivre. 42 x 97 cm Céline Vaché-Olivieri, « Structure portante avec sac », 2016 Transfert sur sac plastique, objet en grès émaillé, cuivre. 42 x 97 cm Vue de l’exposition / Exhibition view « Monstres et Madones », Triple V, Paris, 2016 Céline Vaché-Olivieri, « Contrebande », 2016 Lycra®, céramique. 40 x 40 x 90 cm Céline Vaché-Olivieri, « Ananas Spray », 2016 Peinture aérosol sur serviette et crochet en céramique. 80 x 28 cm Melissa Boucher, « Sleepy Vampire », 2016 Tirage jet d’encre sur papier baryté, cadre en laiton. 34 x 44 cm Blair Thurman, « Super Model for STP », 2008 Chaînes en métal, plexiglas, résine, néons. 200 x 120 x 120 cm Victor Man, « Flower with Skeleton and Bear Wrestling », 2012 Huile sur toile, montée sur bois. 40 x 30 cm Melissa Boucher, « Echo », 2016 ed. 3 + 2 EA. Photographie argentique, tirage jet d’encre du papier baryté contrecollé sur dibond. 75 x 115 cm Melissa Boucher, « Rayita », 2016 Impression jet d’encre sur papier awagami. 20 x 14,5 cm Melissa Boucher, « Relative Stranger », 2016 Photographie argentique, tirage dos bleu, dimensions variables
Depuis le bleu froid de la montagne la plus haute, dans l’obscurité de la stalactite humide d’une grotte, ou dans les profondeurs tièdes d’un lac amazonien, l’œil du fantastique guette.
Un plaisant sentiment de peur se cache, rampe, nous happe.
Monstres et madones se tiennent par la main. Ils apparaissent au bout du télescope, dansant entre les étoiles lointaines ; sous la planche de surf lorsque la vague déferle ; peuplant les paysages de vert ou de chair ; ou dans un rayon de lumière quand la poussière, discrète, s’envole.
Le regard se perd dans l’abysse étoilée, ou s’arrête sur un détail infime : l’entendement cède au vertige.
Lentement alors, se dessine, le pressentiment du sublime.